Après Astypalea, nous nous dirigeons vers la petite île d’Anafi au Sud des Cyclades encore et toujours pour une question de vent. Nous avons hésité à rejoindre Santorin mais la météo n’étant pas très favorable nous avons mis le cap sur Iraklia dans les petites Cyclades pour se protéger d’un coup de vent d’Ouest, puis vers Amorgos pour se protéger d’un coup de vent de Sud, et enfin de Koufonissi pour se protéger d’un coup de vent d’Ouest…. Pas vraiment idéal pour faire route vers l’Ouest et atteindre Milos. On a l’impression d’être une boule de flipper entre les îles ! Mais c’étaient de belles escales et des navigations plutôt tranquilles donc pas de regrets.
Anafi
C’est une île assez peu fréquentée par les touristes. Nous n’y passons qu’une nuit, en long side et seuls dans le port en fin de construction.
Iraklia
Cette île des petites Cyclades est assez préservée du tourisme, en même temps il n’y a pas grand chose à faire ! Nous arrivons à nous trouver une petite place en long-side même si l’avant du bateau dépasse un peu du quai. Le bateau derrière nous appartient à un petit monsieur très aimable qui reste souriant bien que nous l’obligions à faire des manœuvres compliquées pour se glisser dans sa place. Le quai ne s’anime que lors des arrivées des ferrys. Le chef du quai est un chat roux très sociable qui dort sous notre capote et devient le compagnon de Suzanne.
Amorgos
Retour à Amorgos pour quelques nuits, cette fois-ci nous nous amarrons back-side car le quai n’est pas franc et on craint pour les safrans. Après près d’une demi-douzaine de tentatives pour mettre l’ancre à la bonne distance, nous sommes enfin posés. La petite ville de Katapola est très tranquille et en cette saison le port est quasiment vide.
Koufonissia
On remonte ensuite sur cette petite île, au relief peu élevé. Le mouillage est magique…. seuls dans une petite baie au eaux turquoises. La côte est bordée de plages de sable fin, de grottes et de piscines naturelles. L’île en ce début avril est très calme mais les nombreuses villas et résidences sont vides. Ce petit paradis doit être très fréquenté l’été.
Nous profitons d’une balade le long de la côte pour ramasser les déchets, essentiellement plastiques. Notre sac est très vite plein : plages, dunes et rochers sont constellés de plastique. Mais comme dirait un habitant d’Amorgos : « Cela vient de Turquie avec les courants. Ce sont les turcs qui ne gèrent pas correctement leurs déchets. » Ce qui en dit long sur les relations entre les 2 voisins et sur la capacité des grecs à ne pas admettre leur mauvaise gestion des déchets et leur tendance à jeter n’importe où gobelets, bouteilles, paquets de chips … On estime à 12 000 tonnes la quantité de plastique rejetée annuellement dans la mer en Grèce.
Milos
Le vent nous porte enfin à l’Ouest vers Milos. Nous nous arrêtons pour une nuit sur l’île voisine de Kimolos. Toujours en long-side et seuls dans le port. Les garages à bateaux sont creusés dans la tendre roche volcanique.
A Milos, nous nous amarrons dans la grande baie naturelle due, comme à Santorin, à l’effondrement du volcan. L’île est superbe car elle est constituée de nombreuses roches volcaniques de différentes couleurs dont l’exploitation a fait sa richesse.
Le port d’Adamas est le port principal, semble-t-il très prisé (voire bling-bling) en été. En cette saison nous pouvons nous mettre long-side en fin de journée.
Le lendemain 2 grecs nous ordonnent de nous mettre back-side, ce que nous refusons car le port est vide, qu’il y a du vent et que nous ne voulons pas manœuvrer. Cela monte vite dans les tours. C’est bien la première fois que l’on se prend la tête avec des grecs, d’habitude hyper coulants. Ils nous menacent même d’appeler la police : ambiance ! Finalement quelques heures après, tout est arrangé, on reste là et puis voilà !
Nous partons en annexe à la découverte des grottes de Papafranga. Mais il manque un peu de soleil pour tenter la baignade.
Milos a des plages de rêve.
Sur la côte nord le tuf volcanique est sculpté par le vent et la mer. Cela donne un paysage lunaire et très fortement « instagrammable ». Nous retrouvons donc ici nos premiers touristes « photo pour réseau ».
Klima est un ancien village de pêcheurs aux habitations colorées et quelquefois troglodytes. Le niveau inférieur sert à ranger les bateaux et l’étage de pièce d’habitation. Aujourd’hui c’est plutôt pour les touristes un endroit pour louer une petite maison les pieds dans l’eau, mais avec des voisins très proches !
Et puis Milos, c’est aussi sa Vénus….
Allez, on quitte les îles de la mer Egée : direction le Péloponnèse
Super 👍👍😁😁👍👍😁😁 les photos
Suzanne.
À plus tard 👋😘😘😘😘👋😘😘👋.
Bisous.
Candice.
Bonjour,
C’est agréable de vous suivre. Je me demande si c’est plus intéressant et avantageux de voyager présentement sans touriste ou plutôt ennuyant et moins d’activité.