Connaissez-vous le Dodecanese ? Ces îles sont moins connues que les Cyclades, pourtant elles méritent d’être découvertes. L’archipel des « Douze îles » est à quelques miles du sud-est de la Turquie.

Nous avons donc quitté les Cyclades et filé vers l’Est pour échapper au Meltem.

La première île que nous visitons est Patmos.

L’île est très connue pour son remarquable monastère classé au patrimoine de l’UNESCO. Le monastère Saint Jean le Théologien est un haut lieu de la religion orthodoxe en Grèce, juste après le mont Athos. C’est sur l’île de Patmos que Saint Jean aurait écrit son évangile et l’Apocalypse.

Même si quotidiennement des bateaux de croisière font escale à Patmos pour la visite du monastère, l’île est très tranquille. On commence vraiment à sentir que nous sommes hors saison.

Un épisode de vent assez fort (encore!) étant prévu, nous nous abritons pour quelques jours dans la « marina » de la ville de Skala. Nous sommes une demi-douzaine de bateaux en long-side. Services aux plaisanciers oblige, tout est à proximité : supermarché, primeur, resto, loueur de voiture, ATM, boulangerie, marché au poisson…

Le monastère est en haut d’une colline surplombant la ville de Skala. Au pied de ce monastère s’étale la ville de Chora, succession de ruelles. Il est très agréable de s’y perdre.

Nous louons une voiture pour visiter le nord de l’île. Les paysages sont superbes : la côte découpée est ponctuée de petites criques.

Pendant que le capitaine travaille, les filles se lancent dans une balade de près de 3h dans le sud de l’île. Le sentier est difficile et nous montons au sommet d’une colline en escaladant le lit d’une rivière à sec. Au sommet, beaucoup de chèvres et comme toujours un point de vue remarquable sur l’île de Patmos et les îles voisines.

Cette rando nous permet d’accéder à la plus belle plage de l’île, un peu ventée mais déserte en cette saison.

Pépin. La pompe à eau nous lâche : sans elle nous ne pouvons pas utiliser nos robinets et notre lavabo-douche… C’est donc un réel problème. Ce modèle doit être commandé. Heureusement la marina de Leros peut nous en avoir une dans un bref délai. Même si Alan bricole et réussi à faire redémarrer la pompe, elle peut nous lâcher encore à tout moment. Nous envisageons donc d’aller sur l’île de Leros plus tôt que prévu. En effet le bateau sera mis au sec à Leros mi novembre.

Nous quittons Patmos pour les îles plus à l’est d’Arki et Lipsi en attendant l’arrivée de la pompe.