Départ de Meganisi pour l’île d’Ithaque, l’île d’Ulysse, sur laquelle nous nous arrêterons seulement une nuit. Ce mouillage est superbe (encore un !!) : petites collines boisées, véritable aquarium sous le bateau…
Nous sommes un peu frustrés de quitter cette île et de descendre si vite vers Céphalonie mais du vent fort est annoncé et nous cherchons un mouillage abrité.
Ce mouillage au fond d’une baie dans le Sud de Céphalonie est en effet idéal pour se protéger des vents de nord-ouest prévus. C’est une espèce de bout du monde : petites criques, hautes falaises blanches, tortues, chèvres sauvages…
Après 2 nuits, retour à la civilisation : nous faisons route vers Argostoli, le chef-lieu de l’île.
La ville est relativement touristique et accueille de grands bateaux de croisières, qui déversent à la journée des milliers de touristes. Pourtant, dans ce lieu si peu sauvage, nous pouvons observer des tortues dans la baie du mouillage. Nous sommes surpris des prix dans les bars et restaurants. 7 euros pour un verre d’ouzo !
Le mont Ainos, 1628m, est le point culminant de Céphalonie et des îles ioniennes. Ce sera le but d’une de nos excursions à la journée mais malheureusement nous devons écourter la balade car un nouveau coup de vent est annoncé… ça c’est les joies du bateau !
Départ donc d’Agostoli pour se mettre dans un mouillage plus abrité.
Nous trouvons notre bonheur à quelques miles. Plage de sable orange, presque brun. Falaises d’argile. L’endroit est quasi-désert en cette fin de saison.
Avant de quitter Agostoli nous faisons un dernier mouillage sur la route du canal de Corinthe. C’est encore très beau, désert ….
Au final nous serons restés près de 2 semaines dans les îles ioniennes. Le temps de se faire une première impression de la Grèce. Elle est très bonne. La douceur de vivre, les mouillages tranquilles, les petites tavernas… ici c’est pas de stress et c’est tant mieux !
Pour les nuls en géographie (et les autres), une petite carte de notre périple dans les îles ioniennes :
Prochaine étape : le canal de Corinthe, via les golfes de Patras et Corinthe, pour arriver en mer Egée sans avoir à faire le tour du Péloponnèse.