Navigation depuis le Maroc. La traversée de la mer d’Alboran est assez mouvementée. 2m50 de vagues dans les séries, quelquefois déferlantes.
Attention : il est possible d’avoir le mal de mer en regardant cette vidéo.
En zoomant sur Navionics (notre logiciel de cartes électroniques), nous découvrant une toute petite île (isla de Alboran) en plein milieu de rien !! On aurait vraiment pu foncer dessus ….
Arrivée à Formentera, l’île la plus au Sud des Baléares. C’est un vrai choc lorsque l’on vient du Maroc. Nous avons l’extrême privilège de partager le mouillage avec des yachts et des mégas-yacht. Par exemple celui d’Ernesto Bertarelli (le frère de Dona), Vava II, estimé à 150 millions de dollars, avec son hélicoptère, sa piscine, ses 34 membres d’équipages …. Doit-on lui demander son impact carbone ?
Nous sommes un moucheron sur ce mouillage.
Quel plaisir néanmoins de se baigner dans une eau chaude, bleue mais gare aux méduses !
Superbe navigation entre Formentera et Minorque. Nous longeons en soirée Ibiza (c’est raté pour la fiesta) et Majorque de nuit. On a glissé à la voile sur une mer d’huile jusque Majorque, puis au moteur jusqu’à Minorque. Nuit de pleine lune. Magnifique lever de lune. Beau ciel étoilé. Il y a des moments comme ça ….
A Minorque Nous retrouvons Miguel (équipier sur la transat retour des Antilles aux Açores en 2017) à Cala Galdana sur la côte sud. Le mouillage est très occupé et rouleur. Cala Galdana est une station balnéaire pour anglo-saxons. Le site est beau mais trop bétonné. Nous sommes encore en haute saison. Miguel loue des petites embarcations à moteur sans permis. Prix de la demi-journée : 400 euros. Et ça marche à fond !
La côte sud offre de belles petites criques mais très souvent bondées en cette saison.
Notre voisin de mouillage, le yacht Barbara, encore un beau bébé estimé à 150 millions de dollars, est à louer 1 100 000 euros la semaine (oui c’est le bon nombre de zéros). Il paraît que le premier propriétaire, Vladimir Potanin (un pote de Poutine), l’a revendu car trop il le trouvait trop petit… Le yacht est immatriculé aux Iles Caimans, paradis fiscal. Tout comme VAVA II. C’est tout de même rassurant de savoir que les très très très très riches arrivent à échapper à l’impôt.
Nous quittons les Baléares sans avoir pu faire d’eau. Les marinas n’offrent pas ce service sauf à y passer une nuit (à plus de 100 euros ! ).
Nous prévoyons de repasser par les Baléares en fin de printemps prochain pour découvrir Majorque et Ibiza.
JE PENSE QUE LES VAGUES étaient fortes
Bisous
Candice