Navigation depuis la Sardaigne : début tambour battant sous spi avec des moyennes à 10 noeuds.
Pendant la nuit, le vent a tourné et nous avons du affaler le spi.
Le créneau de vent était un peu court mais on a réussi à glisser sur une mer plate pendant une bonne partie de la traversée. Nous mettrons 34h pour arriver dans l’ouest de la Sicile en soirée.
Arrêt à Trapani sur la côte ouest, nous sommes au mouillage dans l’avant-port. C’est relativement calme. Visite de Trapani avec ses palais, ses églises, sa cuisine, ses touristes et ses rues jonchées de déchets.
Sur les hauteurs de Trapani se dresse le Mont Saint Michel local : Erice. L’accès peut se faire par télécabine, ce qui est plutôt fun. La ville est perchée à 750 mètres d’altitude et compte pas moins de 60 édifices religieux. C’est très beau mais il y a vraiment trop de monde (sauf dans les ruelles sans magasins!).
Nous partons vers l’est par la côte Nord. Notre mouillage à Macari est vraiment paradisiaque. La baie est superbe et nous sommes 6 bateaux !
Plus vers l’est, nous nous arrêtons dans une marina à Palerme, très proche du centre ville. Nuit torride dans cette marina : pas d’air, bateau encore plus chaud à cause du moteur de la journée… dur dur
Au départ nous comptions y passer plusieurs jours mais la météo était favorable pour aller vers l’est et nous avions fait trop de moteur depuis Trapani pour ne pas profiter du vent. Palerme sera donc une ville a découvrir lors de notre passage au printemps.
Passage du détroit de Messine : conditions vraiment idéales. Plutôt impressionnant de passer le détroit. Nous allions trop vite pour prendre des photos !!
Nous mouillons plus au sud au bas du village de Taormine. L’île d’isola bella et quelques rochers alentours sont des lieux intéressants pour le PMT (Palme-Masque-Tuba !). Mais il faut faire attention aux nombreux bateaux de touristes qui sillonnent l’endroit.
Taormine est un lieu très touristique, très visité et encore bondé en ce début septembre. Nous sommes tellement au calme sur le bateau qu’il est toujours déroutant de se retrouver dans ce genre d’endroit, avec ses hordes de touristes qui s’agglutinent dans les restaurants et boutiques de souvenirs.
Impossible d’échapper à une visite de l’Etna. Le capitaine devra malheureusement rester à bord du bateau car un coup de vent est annoncé dans la journée. On prépare polaires et bonnets pour monter à 3000 mètres. Finalement il fait plutôt doux là-haut. L’Etna est encore actif et des gaz s’échappent encore. Du fait de l’activité du volcan, la visite de l’Etna est très balisée. C’est dommage, on aurait aimé sortir un peu des sentiers battus.
Il est temps de faire cap vers l’est pour enfin atteindre les côtes grecques. C’est notre dernière grande navigation avant le retour au printemps prochain. Avant de nous lancer, nous faisons 2 nuits au mouillage au sud de la botte. 2 nuits presque blanches à cause de mouillages rouleurs, il n’y a pas vraiment d’endroits abrités de la houle sur cette côte.
Pour notre trajet retour au printemps, nous prévoyons de visiter les îles éoliennes.