Après le Nord, nous longeons la côte Ouest de la Sardaigne, beaucoup moins touristique que la côte Est. En même temps, il n’y a pas beaucoup d’abris sur cette côte car les vents dominants sont plutôt Nord, Nord-Ouest.

Premier arrêt près de la ville Bosa d’abord sur un quai gratuit puis dans une petite marina à l’embouchure de la rivière. En remontant la rivière en annexe sur environ 2 miles on arrive sur le site de la ville de Bosa avec le château qui domine la cité.

Au pied du château fort, c’est un dédale de ruelles, d’escaliers et de maisons aux tons pastels.

A deux pas de la marina, nous nous baladons sur un site un peu lunaire.

Comme il est difficile de s’arrêter sur la côte car il y a peu d’abris sûrs, nous ferons juste un arrêt à Sinis, au pied du site archéologique de Tharros. Le mouillage se fait sur bouée (payante) pour éviter d’endommager les posidonies, eco-système protégé en Méditerranée.

Nous nous arrêtons ensuite quelques jours à Carloforte, sur l’île de San Pietro, un arrêt que nous avions apprécié à l’aller en août 2022. La marina est très pro et pas trop chère. La ville est vraiment agréable, pas de tourisme de masse et des bâtiments préservés. Une bonne douceur de vivre: la Dolce vita !

Cap ensuite sur la ville de Cagliari pour retrouver la famille qui nous rend visite pour une semaine.

Capitale de la Sardaigne, Cagliari est une ville chargée d’histoire. La marina est en plein centre. Nous sommes malheureusement à quelques mètres d’un bar avec soirées privées.

Juste une journée pour visiter Cagliari, c’est un peu court… La ville est agréable, des travaux d’améliorations sont en projet. Rien à voir avec la Sicile : ici c’est propre, le tri des déchets est organisé, on ne risque pas sa vie à chaque carrefour. Une autre Italie !

Nous passons une semaine dans la presqu’île de Sinis avec la famille. La maison (quel luxe après 4 mois à 3 dans 10 m² !) est bien placée, près de la plage, et bien ventilée (nous aurons des journées à plus de 40 degrés à l’ombre).

A deux pas de la maison se trouvent le site archéologique de Tharros, ville fondée au 8ème siècle avant JC par les phéniciens et qui resta plus ou moins active et importante jusqu’au 10ème siècle, et le cap San Marco.

Nous profitons d’une chaude journée à 40 degrés (!) pour visiter l’intérieur des terres, notamment Bonarcado et Santo Lussurgiu, ville médiévale située dans un ancien cratère.

En attendant la fenêtre météo pour traverser vers les Baléares, nous restons quelques jours dans un mouillage superbe et pas trop encombré. A part quelques bateaux à moteur en journée, nous sommes tranquilles pour la nuit.

Ici c’est baignade, baignade et re-baignade dans une eau turquoise à 24 degrés et sans méduses s’il vous plait !

Et puis sous le bateau, surtout lorsqu’on ouvre l’évier de la cuisine, les petits poissons dans l’eau nagent nagent nagent nagent nagent ….

Allez, c’est parti pour les Baléares. On vise Ibiza : 350 miles en 2 nuits et 3 jours.