Un coup de Sirocco étant prévu, nous décidons de passer 2 nuits dans une marina en face de l’archipel des îles éoliennes au nord de la Sicile. La marina Portorosa est tenue par Pascale, malouine, et son mari italien. L’accueil était vraiment sympa et cette petite pause obligée restera un bon moment. Au final, nous enregistrerons des rafales à près de 52 noeuds. Les bateaux sont malmenés et oscillent sous le vent mais pas de dégâts ! Le vent est chargé de sable orangé, des litres d’eau seront utilisés le lendemain pour nettoyer les bateaux et notamment les flottes de charter basés dans cette marina.
Le coup de vent passé c’est une véritable transhumance des bateaux de charter vers l’archipel des éoliennes. Nous comptions nous arrêter à la première île Vulcano mais le mouillage est bondé : plus de 40 bateaux, essentiellement des charters (gros monocoques et cata-caravanes). Nous trouvons donc tout proche une petite plage plus tranquille au sud de l’île voisine de Lipari. Des pêcheurs viennent nous vendre du poisson.
Le mouillage de Vulcano se vide dans la matinée. A nous le volcan !
Le volcan est toujours actif, des fumerolles de soufre en coiffent le sommet.
L’accès au sommet est (devrait être) surveillé car les émanations de gaz sont toxiques. En bas du chemin, un feu rouge indique que l’accès au volcan est interdit. Qu’importe, tout le monde y monte et nous aussi. Le chemin d’accès étant coupé (éboulement ?), une partie de l’ascension se fait à flanc de volcan : pas simple.
Nous filons ensuite vers l’île de Lipari, où nous passerons 2 nuits dans une petite marina. Lipari est l’île la plus peuplée et la plus touristique de l’archipel mais cela reste raisonnable en cette saison.
Nous visitons le remarquable musée archéologique (collection impressionnante d’amphores retrouvées dans des bateaux coulés au large de l’île). Belle rencontre avec un sculpteur qui a réussi à transmettre sa passion à Suzanne. Nous quittons sa boutique avec des blocs d’argile pour s’exercer. Cette personne charmante et toutes les autres rencontrées depuis notre départ de Catane font que notre opinion sur l’accueil en Sicile est beaucoup plus positive.
Malheureusement nous devons filer vers la Sardaigne car une fenêtre météo se présente. Nous ne visiterons pas les autres îles : Stromboli, Salina, Filicudi, Alicudi, Panarea … 2 jours pour visiter les îles éoliennes, c’est beaucoup trop peu : il faudra sans doute revenir !
La grande Bleue,…C’est superbe ! Bravo pour le récit de voyage et ce partage, Pensées à tous les 3, continuez à profiter !